Pour pouvoir allier à l’image de votre activité votre sensibilisation à l’environnement, pour vous inscrire dans une démarche de développement durable, pour prolonger une démarche qualité déjà engagée dans votre entreprise…
A la recherche d’esthétisme, il faut rajouter les maîtres mots : réflexion, sobriété, équilibre, choix éco-responsables.
Impression : au premier abord, une démarche en éco-conception
Le contenu :
Le contenu du document doit faire l’objet d’une réflexion sur sa durée de vie.
Prenez en compte l’obsolescence de certaines données et voyez s’il ne serait pas plus judicieux de placer ces dernières sur un site web. Il faut éviter les stocks de documents “perdus”, fabriqués inutilement et à recycler sans même avoir été utilisés.
Le format
Mieux vaut choisir des formats standards comme les formats A4, A5…. Cela permet de limiter les chutes de découpe et donc les quantités de déchets. Cela évite un surcroît de recyclage.
Les formats originaux ont, de plus, des impacts sur l’optimisation des emballages qui seront associés à vos produits. Des formats “standards” vous permettront d’utiliser par exemple des enveloppes, des cartons de taille standard.
Il est également souhaitable d’avoir une réflexion sur le grammage. Il faut savoir conserver la qualité nécessaire à l’esprit de la communication souhaitée mais sans en rajouter.
Les encres
Par un choix de conception, il est possible d’agir sur les quantités d’encre nécessaires pour imprimer le document et donc sur les impacts environnementaux liés aux encres et à leur utilisation.
Pour cela, il convient de limiter les aplats de couleurs ou du moins leur densité et d’éviter les papiers et cartons teintés dans la masse.
Il est également possible d’optimiser la mise en page : éviter d’avoir trop de blancs, des marges ou des interlignages trop importants. Il faut jouer sur l’équilibre et la sobriété.
Certaines polices de caractères sont en outre plus économiques en quantité d’encre utilisée. Cela compte lors de l’impression sur votre imprimante.
Faites le choix des couleurs réalisables à partir d’une ou plusieurs des quatre couleurs de base de la quadrichromie. Les couleurs à “effet métallique” (“Pantone métallique”) nécessitant des encres dans lesquelles sont ajoutés des métaux sont à éviter. Il n’est pas non plus très opportun de rajouter une cinquième couleur.
Et surtout utilisez des encres végétales,
Le choix du papier :
Il existe trois écolabels généraux qui certifient du faible impact environnemental pendant la phase de production du papier :
- ECO label Européen.
- Le Cygne nordique
- Marque NF environnement
Pour le papier recyclé, le Blue Angel règlemente de façon stricte l’ensemble de fabrication des papiers 100% recyclé.
- Blue Angel
Pour du papier vierge, il faut s’assurer que la forêt dont il est issu est gérée durablement grâce aux labels
- FSC
- PEFC
La finition
Pour la reliure, il existe des colles végétales recyclables et biodégradables, le cousu… On peut aussi se contenter d’un pliage. Il convient d’éviter les finitions nuisibles au recyclage (pelliculage, spirales, agrafes…). L’absence de revêtement est la solution la plus écologique. Le document est ainsi plus facilement recyclable. En cas de nécessité, il faut privilégier le vernis au pelliculage.
Le choix de l’imprimeur
Travailler avec des imprimeurs proches de chez soi.
Choisir des imprimeurs engagés ayant le label
- « imprim-Vert »
- ou certifié « ISO 14001« .
Choisir un imprimeur utilisant le Computer To Plate (CTP) qui permet de préparer les formes imprimantes sans avoir recours au développement de films par des procédés photographiques,
Les objets publicitaires
Privilégier des objets publicitaires et « goodies » durables : utiles, conçus en matières recyclées ou/et recyclables, produits localement.
Hébergement du site web : choix d’un hébergeur éco-responsable
Je vous propose de faire héberger votre site chez OVH.
Depuis 2010, les nouveaux datacentres d’OVH.com sont dénués de climatisation. La solution « 30 % d’aircooling + 70 % de water-cooling = 0 % de climatisation » est déployée dans tous les nouveaux centres de données, en France comme au Canada. Grâce à ses efforts pour réduire ses consommations d’électricité, OVH.com parvient à afficher un meilleur indicateur d’efficacité énergétique que la moyenne des autres datacentres.
Pour aller encore plus loin, OVH s’est lancé le défi dès 2010 de devenir producteur d’énergie verte. OVH s’est donc associé avec DDIS, une société d’ingénierie électrotechnique, afin de développer un modèle d’aérogénérateur inédit. En 2014, la première éolienne opérationnelle, est branchée sur le réseau EDF, livrant un courant électrique limité au démarrage à 500 kW. Fin 2014, les huit éoliennes devaient livrer 6,5 MW, soit une disponibilité électrique continue de 2 MW. Cela couvre les besoins en énergie du centre de données strasbourgeois d’OVH.
Pour en savoir plus : rendez-vous sur le site d’OVH ou lisez cet article sur le site de bipiz.org.